by Pascale Beauregard
Share
28 octobre , 2014
Par Pascale Beauregard
Je suis toujours ravie de retrouver un peu de Montérégie à Montréal, et ce n’est pas les occasions qui manquent ces temps-ci! Les menus de mes restaurants préférés regorgent de produits régionaux cuisinés avec simplicité, les alcools fins se retrouvent plus souvent qu’autrement sur le menu et les bières/cidres montérégiens n’ont rien à envier aux autres. Étant une Montréalaise travaillant en Montérégie, mon cœur balance pour mes sorties du week-end et mes 5 à 7 entre amis. J’ai d’ailleurs joint l’utile à l’agréable la semaine dernière pour la belle soirée du brasseur signée Les Vergers de la Colline, à l’Espace Public. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas L’Espace Public, eh bien c’est une microbrasserie à vocation culturelle dans HochelaG(A), comme on dit. Elle se définit comme des brasseurs de quartiers offrant aux habitants un espace de rencontre et aux artistes, un espace de diffusion culturelle.
Mon mardi soir dernier = moment tant artistique que brassicole. Je m’explique. Les Brasseurs ont su m’étonner avec la composition artistique de certains produits en dégustation!
Nous avons donc eu droit à une dégustation des plus complètes lors de leur soirée du brasseur. Le tout débutait avec leur CID original, que nous retrouvons dans plusieurs dépanneurs, restaurants, pubs et épiceries. Ce produit est très bien balancé en sucre et en acidité et est GÉNIAL pour concocter des white/black velvet.
Puis, nous avons poursuivi avec un CID sec et un CID Rosé. De mon côté, c’est le CID Rosé qui m’a conquise avec son goût subtil de baies rouges/framboise.
UN DUO GAGNANT POUR LEUR CIDRE CASK
Nous avons terminé notre dégustation de cidre avec le CID Cuivre vieilli en fut de chêne et un cidre CASK. Habituellement utilisé par les brasseurs, le CASK est un produit traditionnel anglais. Le produit final n’est ni pasteurisé, ni filtré et son taux de carbonatation est faible. Dans le cas du cidre CASK, les brasseurs ont rempli un petit cask de moût de pomme avec de la levure et du sucre pour repartir une fermentation. Celle-ci a créé une bulle beaucoup plus délicate que la carbonatation et remplie de fraicheur. Les producteurs ont dû s’armer de patience, car la fermentation de ce produit «test» a duré 5 semaines! De mon côté, c’est surtout la touche plus mentholée du produit qui m’a surprise.
Le métier de brasseur ou de cidriculteur est certainement empreint d’alliance et de collaboration. Et bien, ça aura pris un Benoît, un Simon, une Dominique et plusieurs complices pour créer les produits en dégustation ce soir là, surtout la bière alliant le fumé, la rondeur et l’acidité. Dénommé Mon amie de la Colline, cette bière expérimentale contient 6,1 % d’alcool et est fabriquée à partir de malt fumé et de deux types de houblons, soit E.K. Golding et Challenger.
Alors je lève mon verre à tous les artistes brassicoles et cidricoles. Merci de nous faire découvrir l’authenticité à travers vos œuvres!